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LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

24 avril 2019

Chambre du Commerce

Près d’une trentaine de membres ProRSE se sont réunis le 24 avril 2019 autour de la thématique de la Qualité de Vie au Travail (QVT).


Odette Sangaré, membre ProRSE, formateur spécialisé en prévention des Risques psychosociaux et Qualité de Vie au Travail (Stress Revolution®), Sophrologue (CESAP), Présidente-membre fondateur de l’Association de Prévention et de Gestion du Stress chronique (APGS asbl) et Touria Yousfi, Dirigeante du Centre d’éducation à la Santé (CESAP) ont animé ce Workshop.


Après une introduction aux origines des risques psychosociaux et des méthodes pour y remédier, le Workshop a porté spécifiquement sur la durabilité dans laquelle doivent s’inscrire les actions de QVT.


Le monde dans lequel nous vivons est en constante évolution et les entreprises ne sont pas épargnées par ces changements. Si la technique progresse rapidement, les organisations doivent s’adapter et les salariés peinent à s’acclimater. Cet environnement de plus en plus complexe, volatile, incertain et ambigu s’appelle aussi VUCA Time (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity) qui provoque des changements à deux niveaux : au niveau technique et au niveau organisationnel de l’entreprise.


Ces modifications créent des perturbations sur un troisième niveau, qui est celui du personnel. Cela peut créer du stress et engendrer l’apparition de risques psychosociaux (RPS), des arrêts de travail, des maladies, etc.


Pour combattre ces risques, il est nécessaire d’agir sur les trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire. La prévention secondaire est quasiment systématiquement assurée par les entreprises qui protègent les salariés face aux risques déjà existants afin de ne pas aggraver les choses. La prévention tertiaire, quant à elle, répare les effets des dommages mais interviennent trop tardivement dans le processus. La prévention primaire est absente dans la plupart des entreprises alors que c’est sur elle qu’il faudrait s’investir en priorité. Elle vise à supprimer les causes des RPS à la racine afin d’en empêcher leur apparition. Pour cela, il convient d’impliquer le personnel dans les changements les concernant : il faut amener le personnel à détecter les problématiques de son quotidien, et à trouver lui-même les solutions adaptées.


Les intervenantes ont poursuivi leur intervention sur les intérêts et les enjeux de la Qualité de Vie au Travail, qui sont réglementaires (article L-312 alinéa 1 et 2 du Code du travail), humains mais aussi économiques. Une non-prise en compte des RPS peut entraîner une baisse de la productivité, une augmentation de l’absentéisme, des arrêts de travail, et du coût de remplacement.

L’entreprise Sopra Steria, représentée par Mesdames Marianne Dutriez, Country Manager et Sylvie Dessolin, Senior Consultant de l’entreprise Sopra Steria, a apporté son témoignage, en fin d’événement.

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